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BOURSEILLER, INSATIABLE MANGE DISQUES

PORTRAIT – «Je suis un militant, j’aime faire connaître les musiques. Si j’écoute des disques, je veux en faire une émission : je ne suis pas de ceux qui vivent la musique dans leur coin!». Présentateur radio, journaliste, acteur (Un Éléphant ça trompe énormément, P.R.O.F.S, Lol, etc.), écrivain, enseignant (à Sciences-Po Paris) : à quoi bon chercher une unité dans le « puzzle » des activités professionnelles de Christophe Bourseiller? Il est mélomane, un état d’esprit, d’âme, une voie spirituelle. Nourri au free-jazz (Marion Brown, Steve McCall, etc.) par des parents professionnels du spectacle, il commence à dix ans une collection de vinyles de rock, importés des Etats-Unis, tout en dévorant les magazines spécialisés. Adolescent des années 1970, Christophe Bourseiller est «touché au plexus par la New Wave» à laquelle il consacre un livre en 2008, opus qui s’inscrit dans une longue liste d’ouvrages consacrés aux extrêmes, que ce soit en musique, en politique (Guy Debord, Marc Blondel) et même en ésotérisme (Castaneda, la Franc-Maçonnerie). Sa curiosité n’est jamais sectaire et il est capable lors d’une virée londonienne d’assister «dans la même journée, à une représentation du Cosi Fan tutte de Mozart au Covent Garden et à un concert dans une crypte à Camden». Pour ce mélomane fanatique qui a fait le pèlerinage de Bayreuth, «Wagner est un prolongement de la musique punk». Au micro de radios libres jusqu’à celui de France Musique aujourd’hui, il a toujours défendu cette musique d’avant-garde, underground, « celle qui naît hors des institutions ». Bienveillant face à Internet, «lieu d’explosion des marginalités», Christophe Bourseiller ne troque pourtant pas ses vinyles pour des mp3 «car cette culture du disque permet de ne pas perdre la mémoire de la musique». Pour l’ouverture début mars à Paris de la Gaité lyrique, lieu dédié aux arts numériques, il a donné pour son émission «L’autre dimanche» une performance : un concert achronologique composé uniquement de ses vinyles, «des vieux qui craquent» et des tout récents puisque les groupes de musiques actuelles semblent, comme Bourseiller, appartenir à cette «culture du disque».

> L’autre dimanche, de 21h à 22h, tous les dimanches sur France Musique.
> Electromania, avec David Jisse et Christian Zanesi, tous les lundis de minuit à 1h.

Photo : C.Bourseiller©Christophe Abramowitz/Radio France.

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