CD – A la différence d’un bon nombre de mélomanes français, les lecteurs de ce blog ne découvriront pas le guitariste Thibault Cauvin dont j’ai largement défendu le style frais et enthousiaste comme l’ouverture d’esprit. (Si vous avez loupé les épisodes précédents, lisez son portrait ici). Il y a quelques mois, Classique mais pas has been annonçait la sortie de son premier disque chez le label Sony – son septième – un disque dédié à Domenico Scarlatti. À peine sorti, cet album a déjà grimpé dans le top 5 des meilleures ventes classique de la Fnac.
Liberté, souplesse, on y retrouve toute la virtuosité de ce brillant guitariste, voire une pointe de swing. Digne fils de son père, un représentant de la scène rock/jazz bordelaise, Thibault trouve même des accents rock dans la musique du compositeur baroque – même si le titre, « Danse avec Scarlatti », ne l’évoque pas. Déjà le pianiste Alexandre Tharaud avait rafraîchi l’approche de ses très nombreuses sonates. A la guitare – une guitare qui n’a pas oublié ses racines espagnoles – elles sont encore plus délicates et douces comme un soir d’été.