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Victor Julien-Laferrière, violoncelle en or

PORTRAIT – Le Festival de Saintes propose aujourd’hui un rendez-vous de musique de chambre avec Adam Laloum, piano, Lise Berthaud, Alto et Victor Julien-Laferrière, violoncelle… Ce dernier vient de remporter le prestigieux Concours Reine-Elisabeth de Belgique. Rencontre.
Voilà qui réjouira les nombreux musiciens ou festivaliers belges qui participent au Festival de Saintes : Victor Julien-Laferrière gardera un souvenir fort de la Belgique. Ce jeune violoncelliste a remporté en juin dernier le prestigieux Concours international Reine Elisabeth de Belgique. Il est passé devant de nombreux participants et douze finalistes tous plus brillants les uns que les autres (dont quatre français, cocorico !).
Une victoire après un véritable marathon : « Le Concours est très long, explique le violoncelliste de 26 ans. Je ne m’étais pas préparé à cela. Il faut d’abord connaître une dizaine d’œuvres. Chaque tour est très différent : le premier met l’accent sur la virtuosité, le second sur la capacité à tenir un récital, le troisième à jouer avec un orchestre. Et on vous soumet une œuvre imposée qu’il faut apprendre en une semaine, entre les épreuves. Il faut tenir la longueur, match après match, tour après tour… Et je n’avais pas anticipé la suite : quand on gagne le premier prix, on commence immédiatement une tournée de 11 dates… J’ai dû annuler des engagements. »
Après deux mois de bataille et de tournée, le concert saintais est un oasis. Victor retrouve deux amis : le pianiste Adam Laloum (déjà venu en 2012) et l’altiste Lise Berthaud. « C’est Lise qui nous a cooptés, se souvient Victor. Très tôt dans sa carrière elle s’est intéressée à la musique de chambre. Elle nous a transmis son intérêt. Je suis ami avec Adam depuis 2005 et nous avons créé ensemble le trio Les Esprits. »  
Ils proposeront des pièces à deux (Beethoven pour violoncelle et piano puis Schumann pour alto et piano) et à trois : le trio op.114 de Johannes Brahms, un bijou de romantisme. « C’est une pièce ambitieuse qui nécessite d’être résistants. Les œuvres que nous avons choisies sont cohérentes d’un point de vue de l’époque et du style mais elles sont moins ambitieuses. Cela permet d’amener progressivement à l’écoute de Brahms. » Dans la sacristie de l’abbatiale, il écoutera donc ses deux compères dans Schumann. « Pendant le concours je n’ai écouté personne alors que je connais très bien certains concurrents. Je n’avais pas le temps. » Après le premier prix belge, il est fort à parier que Victor Julien-Laferrière ait de moins en moins de temps.
Vendredi 21 juillet à 12h30, abbatiale. 8 à 29 euros. Places à 1 euro pour les moins de 18 ans accompagnés d’un adulte. www.festivaldesaintes.org et 05 46 97 48 48.
 

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