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Pianistes tout-terrain au festival Piano en valois

FESTIVAL – Petit frère de Piano aux jacobins, Piano en Valois présente une nouvelle génération de pianistes qui naviguent aisément entre le classique et le jazz.
La nouvelle édition de Piano en Valois souligne, une fois encore, que le piano classique et le piano jazz sont frères. Depuis 1994, le festival fait venir de grands noms du clavier, tous style confondu à Angoulême et ses environs. La programmation 2017 réunit dans une même fraternité musicale une intégrale Brahms par Geoffroy Couteau (les 4 et 5 octobre puis 1er et 2 décembre) et un hommage à Charles Trenet par Yves Lecoq (samedi 7 octobre). Ou encore un récital du maître Nikolaï Lugansky (16 octobre) côté classique et Alain Manoukian côté jazz.
Ce mélange des genres, Alain Manoukian le juge « très réjouissant ». Ce pianiste qui partage à la télé et la radio son amour pour les musiques est tout à fait à son aise à Piano en Valois : « Avant, classique et jazz étaient deux mondes qui se combattaient. Aujourd’hui ils sont curieux l’un de l’autre. J’envie aux pianistes du classique leur technique de lecture et eux admirent la capacité des jazzmen à improviser. Comme dit Duke Ellington : il n’y a que deux styles de musique : la bonne et la mauvaise. » Manoukian donnera le 11 octobre un récital avec la chanteuse Malia pour évoquer les grandes divas du jazz comme Ella Fitzgerald, Etta James et Billie Holyday.
Une jeune génération vient rompre les frontières entre musique écrite et improvisation. Brillant pianiste classique, Ismaël Margain improvisera sur « Le clavier bien tempéré » de Johann-Sebastian Bach le 12 octobre à la Couronne et le 14 octobre vient Thomas Enhco qui joue sur les deux registres. Il a hérité d’une double culture : petit fils du chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus, il a grandi avec une mère chanteuse lyrique et Didier Lockwood, violoniste de jazz. Cette nouvelle génération impressionne André Manoukian, « Quand tu vois un mec comme Thomas Enhco, qui est un artistes complet, ça fait mal !, lance-t-il en rigolant. Je crois à l’idée que la musique est en avance sur la société. Donc, si on regarde le phénomène des pianistes jazz/classique sous cet angle on ne peut que se réjouir : cela signifie que l’on va vers une société bien meilleure. »
Du 4 au 17 novembre. 05 45 38 61 62. 8 à 28 €. piano-en-valois.fr

Article paru le dimanche 1er octobre dans Sud Ouest.

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