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Festival Bach en Combrailles : un air de famille

FESTIVAL – A l’instar de la famille Bach, la famille Thialier rend depuis 1999 en Auvergne un bel hommage au grand Johann-Sebastian. Visite guidée du festival « Bach en Combrailles ».

Les Combrailles, pays d’Auvergne situé au Nord-Ouest de Clermont Ferrand, accueillent début août un festival dédié à la musique de Johann-Sebastian Bach (1685-1750). Inéluctablement nommé « Bach en Combrailles », l’événement attire des artistes de toute l’Europe pour faire résonner le répertoire du musicien du XVIIIème dans les églises des bourgs auvergnats.

Créé en 1999 par des passionnés de musique de la région, « Bach en Combrailles » s’affiche comme un festival familial. Toutes les générations de quelques familles célèbres du territoire se relaient chaque jour pour garantir l’exécution parfaite de la musique de leur idole baroque. Véritable pendant de la famille Bach, celle des Thialier s’active, sourire aux lèvres, en s’assurant du bien-être des musiciens comme des spectateurs. Le grand-père fut le cofondateur du festival, le père gérant de l’intendance et les petits-enfants, tous bénévoles, préparent chambres et salles de concert. Minutieusement organisé, « Bach en Combrailles » multiplie les événements conviviaux pour que les festivaliers profite aux mieux de la musique, mais aussi de la la région.

Chaque jour de Bach en Combrailles débute sur une audition d’Orgue dans l’église de Pontaumur qui abrite la réplique – créée spécialement pour le festival en 2004 – de l’instrument sur lequel Bach lui-même a joué à Arnstadt en Allemagne. Les élèves de la XIIIè Académie d’Orgue, le belge Bart Jacobs ou encore le jeune Jean-Luc Ho, en résidence au festival depuis 2017, proposent à tour de rôle un court concert ouvert à tous qui met à l’honneur le répertoire de J.S. Bach pour l’instrument gigantesque.

Le programme du festival s’organisait cette année autour du concert de clôture, où l’ensemble international Le Concert Étranger jouaient une reconstitution de la Passion selon saint Marc. Celle-ci, composée à la manière d’une parodie par Bach en 1731 d’après plusieurs de ses œuvres écrites antérieurement (et notamment la cantate funèbre BWV 198) puis reprise et améliorée par le compositeur en 1744, s’impose comme un véritable défi pour l’ensemble. En effet, seul le livret de l’œuvre furent retrouvés, ce qui exige un grand travail de reconstitution de la part des interprètes. Le Concert Étranger propose une version de cette Passion se rapprochant de celle de 1744 en prenant le parti de suivre le texte évangéliste pour aller vers la musique de Bach. Une volonté que l’on retrouve dans toute la programmation de cette édition du festival, qui cherche à « retrouver le sens des textes » (dixit Vincent Morel, son directeur artistique. En témoigne par exemple la lecture de l’évangile de Marc par le conteur Alain Carré, accompagné pour l’occasion par les trois premières suites pour violoncelle de Bach, interprétées par la concertiste Emmanuelle Bertrand.

Cette vingtième édition semble clore un chapitre du festival et annonce la venue d’un vent nouveau sur les Combrailles. Depuis son arrivée en 2016, le directeur artistique Vincent Morel cherche à revigorer le répertoire du festival en l’inscrivant dans une démarche de création fidèle avec l’état d’esprit de Bach lui-même. C’est désormais chose faite avec la commande du festival d’une cantate au compositeur Philippe Hersant pour l’édition 2019 !

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