AccueilNon classéA CONTRETEMPS : LA MUSIQUE CLASSIQUE À LA TÉLÉ

A CONTRETEMPS : LA MUSIQUE CLASSIQUE À LA TÉLÉ

TÉLÉVISION – La musique classique, le jazz, le lyrique à la télévision, vous pensiez que c’était fini depuis qu’Eve Ruggieri était partie sur les routes de France ? Une nouvelle émission renoue avec la bonne recette « des stars + de la musique savante = du public ».

Quelques notes de jazz, un morceau de piano, un rythme de bossa-nova et nous voilà replongés dans notre enfance ou notre adolescence. C’est autour de ces « petites madeleines musicales » que le journaliste Olivier Bellamy a bâti sa nouvelle émission, dédiée à la musique. Dans « À contretemps », diffusée le samedi soir sur France 3, une personnalité égrène ses souvenirs musicaux.
Julien Clerc inaugure cette collection de documentaires : pendant cinquante-deux minutes, il reçoit les caméras chez lui, en région parisienne, dans sa chambre même, puisque c’est là qu’il compose ses mélodies. Assis à côté de son piano noir, il raconte comment, à partir des textes qu’on lui soumet, lui viennent des airs, des refrains, des accords. D’Olivier Bellamy, on ne voit que la silhouette floutée. Comme un confesseur se montrant le plus discret possible, il ne reste de lui qu’une simple voix, à l’instar de son émission quotidienne sur Radio Classique, construite sur ce même principe de la confidence et des souvenirs.

Télévision oblige, Julien Clerc feuillette sur un iPad son « album vidéos » et partage avec le spectateur des images d’archives des artistes qui l’ont influencé : Luciano Pavarotti et sa puissante voix de ténor, les énergiques Beatles en 1964, Astor Piazzola et la virtuosité de son bandonéon, Duke Ellington et son jazz fluide, le pianiste Friedrich Gulda et sa musicalité dans Mozart. On découvre un Julien Clerc grand amateur de musique classique, assistant aux répétitions de l’Orchestre de Paris à la salle Pleyel. La pianiste Brigitte Engerer, cousine du chanteur, passe même lui rendre visite et joue « La Lettre à Élise » sur son piano. Une master class de l’excellente soprano Elizabeth Schwarzkopf en 1988 est l’occasion pour le compositeur de « Ce n’est rien » de parler de sa voix, qui ne semble pas vieillir ! « Il faut écouter. Je pense qu’il y a des artistes qui écoutent et d’autres qui n’écoutent pas », résume Julien Clerc.
Entre documentaire people et moments d’intimité, « À contretemps » permet de découvrir l’histoire de la musique du XXe siècle. Accessible à tous les publics et ouverte à toutes les musiques, cette petite heure est un excellent moyen de revoir des images de grands artistes, et aussi de découvrir quelques nouvelles stars du classique. Comme Yuja Wang, brillante pianiste sino-américaine de 25 ans, connue autant pour son talent et sa gentillesse que pour sa capacité à jouer en minijupe avec les plus grands orchestres du monde.

Sur France 3, samedi 25 février à 23 h 40.

Photos : Julien Clerc©A Prim group

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