FESTIVAL – John Cage aurait eu cent ans le 5 septembre 2012. Compositeur révolutionnaire, homme influencé par le zen et artiste plein d’humour, il avait lancé à New-York en 1949 « je n’ai rien à dire et je le dis » lors de sa fameuse « Lecture on nothing » ou « conférence sur rien ». Dans ce texte écrit comme une partition, il témoigne de sa réflexion sur la musique et d’un certain rapport au silence. Rapport qu’illustrera plus tard son œuvre la plus célèbre, « 4’33’’ », un morceau de quatre minutes et 33 secondes de silence. Le metteur en scène Bob Wilson n’a pas oublié l’émotion qu’a eu sur lui – à l’époque il était étudiant – cette « Lecture on nothing », témoin « d’un mode de pensée totalement différent, d’une forme de liberté » selon ses mots. Il en donne sa propre interprétation, en création française à Musica. Ce festival de musique contemporaine rend hommage à John Cage à travers de nombreux concerts et par un bal où l’on dansera sur sa musique. Une occasion de philosopher sur la suractivité des temps modernes : comme le rappelle Bob Wilson, « ne rien faire est particulièrement difficile ».
[…] suggère également combien Scriabine pourrait être vu comme le précurseur de compositeurs comme Cage, Stockhausen ou Messiaen (les lecteurs de ce blog se souviendront que le pianiste Ivan Ilic faisait […]
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