AccueilFestivalsPhilippe Herreweghe, un petit jeune face à Wagner !

Philippe Herreweghe, un petit jeune face à Wagner !

FESTIVAL – Alors que l’église carillonnait mercredi, l’Orchestre des Champs-Elysées et quelques membres du Jeune Orchestre de l’Abbaye de saintes terminaient une première répétition. Objectif : le concert de clôture du Festival de saintes, qui a lieu ce soir. Au programme de la répétition : Richard Wagner, des pages orchestrales extraites de son opéra « Parsifal ». Le chef Philippe Herreweghe n’est pourtant pas un habitué de l’opéra, un genre qu’il n’a que très rarement abordé. « C’est vrai je n’ai jamais dirigé un opéra de Wagner. Je vois dans cette expérience deux cotés positifs : la découverte – Wagner exerce une certaine fascination sur moi – et donc la fraicheur de notre interprétation. Quand je joue Bach, c’est tout l’inverse, je connais tellement cette musique que je dois toujours veiller à garder cette fraicheur ».

Bach et Wagner : deux créateurs qui pourraient paraître opposés. Au festival mercredi soir, l’ensemble Pygmalion donnait un programme intitulé les « Filles du Rhin », autour d’œuvres de Wagner. Pour certains mélomanes assidus, ce ne fut pas une évidence d’entendre cette musique succéder à la Messe en si de Bach. Bach ou Wagner, il faut choisir ? « Quand on aime Shakespeare on aime aussi Proust, non ?, rétorque Herreweghe le filou. Pour n’importe quel compositeur, la question de l’interprète est de pénétrer l’esprit de la musique. Pour Wagner, c’est un continent ! Il faudrait en effet connaître tous ces opéras. »

Mais le chef baroque n’a pas que des bons souvenirs de travail avec des metteurs en scène. « Moi c’est plutôt le symphonique, s’amuse-t-il. Dans la musique, on a le luxe de choisir des génies. Dans le travail au quotidien, on travaille parfois avec des gens qui vont à l’encontre de la musique. » L’opéra, une porte définitivement fermée ? « Non, rétorque Philippe Herreweghe, j’ai en tête des opéras de Stravinsky, Kurt Weill ou Wagner mais probablement jamais je ne ferai du Verdi ! »

Samedi 18 juillet, 19 h 30, Abbatiale. De 8 à 48 €. 05 46 97 48 48. Article paru le 18 juillet.

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